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BIBLIOGRAPHIE




Les véritables auteurs de ces contes sont anonymes et appartiennent à des milieux populaires, dénués d'instruction.

Ce sont souvent les grands-parents qui transmettent les légendes à la veillée; elles peuvent aussi avoir été recueillies lors des grands travaux auxquels participe la collectivité paysanne; ou encore auprès de ceux dont les métiers sont itinérants: tailleur, meunier, sabotier, pilhaouer (marchand de chiffons).

Les mendiants font partie de ces chanteurs et conteurs, qui, de pardons en foires, avaient l'occasion de faire connaître et renouveler leur répertoire.

Marc'harid Fulup (Marguerite Philippe), informatrice de nombreux collecteurs, parmi lesquels Anatole Le Braz, fut l'une des plus renommées.

La veillée, dessin, encre et lavis de Théophile Busnel

 

ERNEST DU LAURENS DE LA BARRE

Il est né en 1819 à Quimperlé. Après avoir été élève au collège de la ville, il rejoint le lycée de Rennes puis poursuit des études de droit.

Pendant les vacances, il aime aller au manoir du Bois de la Roche à Commana, non loin de la Montagne Saint-Michel; c'est la propriété de son grand-père, ancien sénéchal de Concarneau. Là, il s'intéresse aux contes et légendes que connaissent les fermiers des alentours.

En 1857, il publie un premier volume, Les Veillées de l'Armor, puis un second en 1863, Sous le chaume. En 1874, il s'installe au Bois de la Roche et occupe, comme son aïeul, la fonction de juge de paix. En 1879, il fait paraître un nouveau volume de contes et légendes, Les Fantômes Bretons, bientôt suivi, en 1885, des Nouveaux Fantômes Bretons, dont est tirée notre légende sur les Korrigans. Il est mort en 1882 à Commana.

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